Jade Morisson: octobre 2007

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le retrait des charmes

tant que mes lèvres

les roses d'automne

Paroles

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le retrait des charmes
les courants d'air nous gênent à la commissure des lèvres
comment ne pas y croire, à toutes ces jolies sphères
le cercle se resserre, autour des ombres parfaites
qui donnent à ton sourire, un goût d'ange, à la dérive

tous les brouillards subtils, t'empêchent de voir
la vie, l'écume de nos sourires, est-elle aussi jolie
le temps qui te ressemble avec son goût choisi
pour te mêler chavires, ne vois tu rien, venir

always, always, que tu ressentes encore

quand il est temps de battre, le retrait des charmes
le long des paysages, ton visage, s'efface
à te tenir au bord, le bateau entre au port
chargé de ciel d'automne, et des filets de tes remords

A peser dans ton sein, le poids des voiles de mer
les ombres qui te touchent, t'effleurent et t'ensorcellent
la pluie n'est pas de celle, qui coule le lond de la mer
mélange du bout des lèvres, ton regard, dans les airs

always, always, que tu ressentes encore

tant que mes lèvres
à l'heure où tout est abjecte
qu'on regarde à travers nos fenêtres qu'on ouvre
seulement aux êtres
qui flambent sous les lumières
quand d'autres en crèvent,
quand on s'en soucie à peine
pourtant, dans le creux de nos reins
là où battent nos désirs sereins
alors à peine découverts,
on s'enlève nos peaux mortes d'hier
on consume le ciel ouvert
on oublie les balivernes,
et si la nuit nous éclaire
qu'elle frôle d'une main le dos de nos chairs
tout s'éteint pour une trêve
juste pour qu'on soit, moins amers

si tout c'qu'on fait hagard
nous conduit à poser un regard
pour expurger le ciel les voix
se répondent si bien dans le noire
la seule chose qui s'attable
que l'on fait juste pour y croire
frôler nos peaux, nos os
comme pour ce mêler dans l'eau
épousons les formes d'un soir
mélangeons nos salives dans le noir
exposons nous à nu,
pour ne pas se sentir vaincus

si tu sens les mêmes prières
les mêmes voeux au dedans de ta chair
c'est près des rivages qu'on boit
les meilleurs baisers chauds et froids
a l'aube, je t'abrite
je te couche contre ma vitre
pour reposer dans les lumières
du plus profond de tes rêves
a s'inscrire comme ça peut être
le ciel me laissera renaitre
ou s'il consume mes faiblesses
pour éviter que je te blesse
les étourdis les vengeurs
ceux qui s'agrippent à nos peurs
laissez nous quelques secondes
pour quon file à travers le monde

les dangers les barrières les revers
ne parviennent pas à me faire taire

tant que mes lèvres en seront fières

les roses d'automne

les roses d'automne qu'on s'est donné sous la pluie
les roses d'automne qu'on s'est donné sous la pluie
tout le long dimanche qui nous rappelle
tout le long dimanche à tire d'ailes

les roses d'automne qu'on a volé sous la pluie
les roses d'automne qu'on a goûté sous la pluie
tout le long de mes jambes, la pluie si fine
tout le long de mes jambes le fil s'épuise

les roses d'automne qu'on s'est donné sous la pluie
les roses d'automne qu'on a goûté sous la pluie
tout le long de mes jambes, la pluie si fine
tout le long de mes jambes, ton ombre s'incline